ENHANCER : "DESOBEIR"
En douze ans de carrière, Enhancer n'a en rien perdu de sa rage et reste Debout.
Même si le refrain de ce
morceau d'ouverture peut rappeler le pire des comédies musicales ou le meilleur du Saïan Supa Crew, on les excuse car l'énergie est intacte. Ces guerriers allumés dès le deuxième morceau en compagnie de La Fouine, Rockgame, allument la mèche avec leur guitares électriques métalleuses et crame le rock français : "Fini le temps du rock subervif, je n'entend plus que des groupes submersibles". Ces croque-morts dans l'âme rappelle par moment le flow de TTC : "Lâche la guitare, fais du violoncelle". Cette mise en bière est jouissive. Pourtant ils sont copains avec Aqme et Pleymo (dont un des musiciens les a rejoint) avec qui ils partagent les gamelles au sein de leur collectif Nowhere... Avec "Petites Mains", ces défenseurs de la veuve et de l'orphelin défendent avec des voix vampiriques ceux qui travaillent dans l'ombre pour assurer nos conforts de vie et qui tiennent le changements dans leurs mains :"l'ordre de l'ombre s'accroit"... Et voila enfin, le morceau Désobéir, qui a donné son nom à l'album qui s'ouvre comme une chevauchée sauvage de Ry cooder. Mais celle-ci ne dure pas et enchaine rapidement sur la cru réalité avec un sample sur la désobéissance civile avec un gros kick techno donnant des envies d'espace et de zone d'autonomie temporaire.Ces enragés hébergent sur le titre suivant Xavier Renou qui narre sa révolte (on croirait presque entendre Besancenot et Monsieur R). Après cet interlude, ils dénoncent la convoitise avec un refrain façon choeur classique donnait de l'ampleur au massacre massif organisé par la société de la planète. Dadon s'invite sur le morceau suivant bien déchiqueté sur un monde du travail pourri à la chaîne et encadré par des petits chefs malades mentaux :" Mr 444 l'e-mail validé est aussitôt envoyé". Mais ils ne seront jamais à vendre. Soprano investit aussi cet opus sur "Rêver sa vie" où il faut vite se réveiller. On retrouve aussi Neva & Léo Berliner, et Gérard Berliner. Leur constat est plus qu'amer.
Avec un tel album, ces grands malades pourrait remplacer les Svinkels, les Free Party,les défunt Khams,
Redbong, TTC, Lofofora, No One, les films d'anticipations et tous les autres qui parlent trop à eux tous seuls.
Même si le refrain de ce
morceau d'ouverture peut rappeler le pire des comédies musicales ou le meilleur du Saïan Supa Crew, on les excuse car l'énergie est intacte. Ces guerriers allumés dès le deuxième morceau en compagnie de La Fouine, Rockgame, allument la mèche avec leur guitares électriques métalleuses et crame le rock français : "Fini le temps du rock subervif, je n'entend plus que des groupes submersibles". Ces croque-morts dans l'âme rappelle par moment le flow de TTC : "Lâche la guitare, fais du violoncelle". Cette mise en bière est jouissive. Pourtant ils sont copains avec Aqme et Pleymo (dont un des musiciens les a rejoint) avec qui ils partagent les gamelles au sein de leur collectif Nowhere... Avec "Petites Mains", ces défenseurs de la veuve et de l'orphelin défendent avec des voix vampiriques ceux qui travaillent dans l'ombre pour assurer nos conforts de vie et qui tiennent le changements dans leurs mains :"l'ordre de l'ombre s'accroit"... Et voila enfin, le morceau Désobéir, qui a donné son nom à l'album qui s'ouvre comme une chevauchée sauvage de Ry cooder. Mais celle-ci ne dure pas et enchaine rapidement sur la cru réalité avec un sample sur la désobéissance civile avec un gros kick techno donnant des envies d'espace et de zone d'autonomie temporaire.Ces enragés hébergent sur le titre suivant Xavier Renou qui narre sa révolte (on croirait presque entendre Besancenot et Monsieur R). Après cet interlude, ils dénoncent la convoitise avec un refrain façon choeur classique donnait de l'ampleur au massacre massif organisé par la société de la planète. Dadon s'invite sur le morceau suivant bien déchiqueté sur un monde du travail pourri à la chaîne et encadré par des petits chefs malades mentaux :" Mr 444 l'e-mail validé est aussitôt envoyé". Mais ils ne seront jamais à vendre. Soprano investit aussi cet opus sur "Rêver sa vie" où il faut vite se réveiller. On retrouve aussi Neva & Léo Berliner, et Gérard Berliner. Leur constat est plus qu'amer.
Avec un tel album, ces grands malades pourrait remplacer les Svinkels, les Free Party,les défunt Khams,
Redbong, TTC, Lofofora, No One, les films d'anticipations et tous les autres qui parlent trop à eux tous seuls.